Hold memories
Les dessins de la série "hold memories", leur sensibilité, sont propices à la réminiscence de souvenirs. D’autres variables tels notre temps de lecture, notre positionnement face aux dessins, nous invitent à entrer dans cette histoire et à se détacher de l’aspect formel du support via l’imaginaire.
Plus que des thématiques, le dessin, l’identité et le temps se déploient et s’entrecroisent tant sur le fond que sur la forme. Au terme de cette exploration, Réjean Dorval propose un "dessin animé" qui, tel un story-board, requiert l’investissement du regard du spectateur : « un dessin à animer » dit-il.
Dans la bande de dessins qui se déploie sous ses yeux, le lecteur construit inconsciemment les liens qui le mènent au fil des cases. Or ces liens sont déjà effectifs dans un dessin animé : nous n’avons pas de prise directe sur le déroulement de l’histoire. Ici, la juxtaposition de dessins fixes dont le parcours reste libre, rend le spectateur actant. Tout comme chacun est à la fois le moteur et l’acteur de ses propres souvenirs.
Ariane Boreux
Plus que des thématiques, le dessin, l’identité et le temps se déploient et s’entrecroisent tant sur le fond que sur la forme. Au terme de cette exploration, Réjean Dorval propose un "dessin animé" qui, tel un story-board, requiert l’investissement du regard du spectateur : « un dessin à animer » dit-il.
Dans la bande de dessins qui se déploie sous ses yeux, le lecteur construit inconsciemment les liens qui le mènent au fil des cases. Or ces liens sont déjà effectifs dans un dessin animé : nous n’avons pas de prise directe sur le déroulement de l’histoire. Ici, la juxtaposition de dessins fixes dont le parcours reste libre, rend le spectateur actant. Tout comme chacun est à la fois le moteur et l’acteur de ses propres souvenirs.
Ariane Boreux